Michael Lutzmann, co-Directeur général chez Opimian, déguste le Château Pique-Sègue, AOC Bergerac, 2008 (C202, lot 6140). En anglais.
En 2011, quand j’ai vu le lot 6140 du C202, j’ai tout de suite su que ce coffret avec médaille d’or contenant le Château Pique-Sègue de Bergerac 2008, 2007 et 2006 était destiné à mon cellier. Situé juste à l’est de mon appellation favorite, Saint-Émilion, le terroir de Bergerac peut produire un aussi bon assemblage de merlots que n’importe où, et ce, à une fraction du prix. Aujourd’hui, la critique de vin de Jane dit que c’est l’heure (M10/C10). J’ai ouvert le 2008 en premier (puisque l’on doit ouvrir le plus jeune des vins en premier dans une dégustation verticale).
Son nez et sa bouche offraient tous deux beaucoup de fruits noirs et mûrs, du cuir et, comme le note Jane pour le 2018 de ce Cellier, un soupçon de truffe. Le tannin, l’acidité et l’alcool se sont magnifiquement équilibrés, ce qui en fait un excellent exemple de Bergerac vieilli. Je dirais normalement qu’un mélange à 80 % de merlot doit être associé à du poulet rôti ou à du porc, mais ce vin a la capacité de bien accompagner le bœuf grillé et même l’agneau. Je vais ajouter le 2018 à mon cellier. Ah c’est vrai ! Les deux autres millésimes ? Tout aussi divins.