par Anna Tarzia Zappia
En tant qu’Italienne Canadienne, le vin fait partie de ma vie quotidienne depuis toujours. C’était la première chose que l’on mettait sur la table du repas lorsqu’on la dressait.
En grandissant, lors d’occasions spéciales, nous avions la permission d’ajouter une goutte ou deux à notre « gazzosa ». En fait, c’est la seule façon dont j’ai goûté le vin jusqu’au début de mon adolescence, car l’alternative était, comment le dire gentiment, imbuvable !
Tous les membres de notre famille fabriquaient leur propre vin à partir de raisins qui avaient voyagé depuis la Californie et avaient probablement passé un certain temps au soleil avant d’être vendus ; malgré les résultats, qui démontraient clairement les effets de ce voyage turbulent, ils se vantaient tous que leur vin était le meilleur. Je parle ici de ma propre expérience et cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de bon vin fait maison. Tous les vins n’ont-ils pas été, à un moment donné, des vins faits maison ?
Lorsque je suis arrivée chez Opimian il y a plus de 40 ans, ce n’était pas le produit qui m’attirait. Franchement, j’étais excitée à l’idée de travailler et d’avoir un peu d’argent de poche.
Une anecdote amusante : Lorsqu’un ami de la famille a appris que j’allais travailler pour un club de vin, il a déclaré que le vin du club n’était pas du « vrai vin », mais qu’il provenait probablement d’une « bustina » – comme le fameux Kool-Aid.
Pendant longtemps, je me suis tenue à l’écart du vin. Ainsi, lors de ces premiers jours à Opimian, je me suis abreuvée de toutes les connaissances et histoires partagées par notre Master of Wine de l’époque, Kenneth Christie, les producteurs et les représentants régionaux. Je n’étais de toute façon pas légalement autorisée à boire, mais je savais que le vin était vraiment du vin, malgré l’opinion de l’ami de la famille.
Au fur et à mesure que les occasions de participer à des dégustations se sont présentées, j’ai pu faire le lien entre ce que j’avais lu et le vin lui-même : le cépage, le terroir, la façon dont le vin est élaboré, s’il a été vieilli en fût de chêne, etc. Et il suffit de faire l’expérience de l’acidité volatile une seule fois pour qu’elle s’inscrive dans votre mémoire : c’est ce que je relevais dans le vin fait maison !
Je me suis dit : « C’est amusant ! » Non seulement j’apprenais que le vin a plusieurs visages, mais j’étais avec un groupe qui trouvait cela aussi intéressant que moi. C’est ce qui distingue véritablement Opimian. Le Club rassemble des personnes de tous âges et de tous horizons. Nous parcourons le monde à travers les vins et les producteurs qui nous les apportent. De nombreuses amitiés se nouent pour la vie, et le monde devient plus petit. Tout membre d’Opimian peut aller pratiquement n’importe où dans le monde et entrer dans un établissement vinicole pour y rencontrer un visage amical !
J’ai eu l’occasion de goûter à de nombreux vins Opimian ; c’est le seul vin que je bois en fait. J’ai également la chance unique de faire partie de l’équipe qui travaille avec tous les producteurs et Jane Masters MW pour sélectionner les vins qui seront présentés dans les Celliers Opimian.
En tant que membre, je commande une grande variété de vins, mais surtout des vins italiens. Je suis culturellement et émotionnellement attachée à l’Italie, ce qui contribue à mon plaisir. Ils sont la référence à laquelle je compare tous les autres.
Le Solemnis Primitivo, IGP Salento de Le Vigne di Sammarco est l’un de mes vins préférés depuis longtemps. Ce vin a été proposé pour la première fois il y a une dizaine d’années. C’est un vin qui a un certain potentiel de vieillissement ; malheureusement, je n’ai pas pu évaluer ce potentiel car les bouteilles ne sont restent pas intactes assez longtemps! Elles sont tout simplement trop tentantes, assises là dans la cave, à me « parler »… » Pourquoi attendre alors que je suis parfait maintenant ! »
Je bois actuellement le 2017 et il est dé-li-cieux ! Sombre, violet profond, des fruits noirs riches et parfaitement équilibrés, une belle acidité et du chêne en touche finale.
Nous avons tous été enfermés dans nos maisons sans possibilité de nous habiller et de sortir. Mais il y a une chose que je peux habiller, c’est la table du repas qui comprend toujours du vin d’Opimian. Le jour de la fête des mères, le Solemnis Primitivo était le compagnon idéal des Rigatoni avec une sauce tomate épicée au bœuf haché, au porc et au veau.
Le Solemnis Primitivo revient dans le Cellier 286 et, pour surenchérir, il est également proposé en magnums ; ils seront parfaits pour les réunions de famille et ajouteront du piquant à tout barbecue ! Je vais peut-être commander les bouteilles de Solemnis Primitivo et les magnums de Verve Negroamaro… j’ai des décisions à prendre! Quoi qu’il en soit, ils seront tous deux inclus dans ma commande.
Le Vigne di Sammarco présente deux nouveaux vins. L’un est le Coup de Cœur de Jane, et vous savez ce que cela signifie ! Le Cellier 286 va être un défi. Il y a tout simplement trop de mes vins préférés qui sont proposés, et tant de nouveaux vins présentés cette année, mais ce sera la seule occasion pour moi de commander ces vins cette saison, alors… il faudra faire des sacrifices !
Brindiamo alla buona salute e ai tempi felici! (À la santé et au bonheur !) Cin-cin!
Commandez ces vins de Le Vigne di Sammarco jusqu’au 12 juillet 2021
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Anna Tarzia Zappia est Directrice, approvisionnement en vins et logistique chez Opimian