Faites couler le Champagne !

Le champagne est une histoire, celle d’un vin qui parcourt le monde en une poignée de siècles pour se forger un destin fabuleux, un vin unique, de plaisir et de partage ; un vin incontournable !

 

Chez les Doyard-Mahé, le champagne c’est une histoire de famille  !

 

Carole est l’arrière-petite-fille de Maurice Doyard-Mahé, qui a fondé la maison en 1927 et qui fut aussi co-fondateur du CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne) en 1941. Le rôle du Comité, qui regroupe à parts égales vignerons et maisons de négoce, est de valoriser et protéger l’appellation Champagne tant en France qu’à l’international. C’est lui qui organise l’économie de la filière en fixant notamment chaque année le rendement à l’hectare en mettant dans la balance la production et la capacité d’absorption par le marché. 

 

C’est très jeune, à 11ans plus exactement, que Carole a eu le « coup de foudre » pour le champagne, en dégustant le millésime 1988 de la maison. Après avoir voyagé aux quatre coins du monde, c’est en 2005 que Carole commence à travailler à la cave avec son père, et en 2009 qu’elle reprend les rênes des vignobles avec la ferme intention de faire ses preuves dans ce monde essentiellement masculin, aux côtés de sa cousine Juliette et d’une équipe essentiellement composée de femmes. 

 

Pas le temps de s’ennuyer pour Carole, tantôt chef de cave, chef de vignoble, directrice RH, négociatrice ou… balayeuse ! Carole mène la maison familiale d’une main de maître. Tous les champagnes qu’elle produit proviennent de ses quelques six hectares de chardonnay, tous situés sur des sites de Premier crus autour du village de Vertus, au sud de la Côte des Blancs, dans la région vinicole la plus septentrionale de France.

 

Très soucieuse de l’environnement, Carole a éliminé les herbicides dans le vignoble au cours des dernières années, et travaille avec du compost pour protéger les sols. Son exploitation est aujourd’hui certifiée Haute Valeur Environnementale et Viticulture Durable en Champagne (HVR VDC) sans herbicide. Elle utilise la vinification parcellaire pour créer des vins plus précis. Pour emmener la qualité de ses champagnes à un niveau encore supérieur, elle n’utilise que le meilleur moût des raisins. Les deuxièmes tailles, plus astringentes, sont envoyées à la coopérative locale. 

 

Passionnée et pétillante comme son champagne, Carole a su faire perdurer les traditions familiales, et transmet sa passion à chaque gorgée dégustée en sa compagnie. Malgré les défis que la pandémie a causé dans le milieu, et les « tendances » du marché pas toujours légitimes et faciles à suivre. De plus, avec la flambée du prix du kilo de raisin en champagne, il y a de moins en moins de vignerons qui vinifient et qui préfèrent vendre leurs récoltes aux grandes maisons de Champagne. 

 

Si vous avez eu la chance de rencontrer Carole en personne lors de sa tournée des membres Opimian en 2019, ou lors d’un événement virtuel d’Opimian, elle vous aura sans doute expliqué  l’art de déboucher un champagne :

« Déboucher correctement une bouteille de champagne est un rituel. Vous enlevez l’habillage autour du bouchon, ensuite le muselet : il faut tourner le fil de fer six fois avant que le muselet ne s’ouvre. Il ne faut pas le retirer. Vous inclinez et tournez la bouteille, pas le bouchon. Si vous voulez ouvrir le champagne selon les règles de l’art, le bouchon ne peut pas sauter. Une telle explosion entraîne une perte plus rapide du gaz carbonique. Vous sentirez que le bouchon monte mais vous presserez le bouchon afin de le faire sortir lentement. e bouchon fera un ‘petit soupir’ que l’on appelle le ‘soupir érotique’. Maintenant vous pouvez le déguster, dans un verre à tulipe bien sûr ! »

 

Nous sommes fiers de compter Carole parmi nos partenaires depuis maintenant sept ans. 


ACCÉDER LES VINS DE CHAMPAGNE DOYARD-MAYÉ ICI JUSQU’AU 22 MARS, 2022